L’Eco-Ecole de la Saïda (Paris) relève le défi
de l’écologie urbaine !

Depuis 2008, l’Eco-Ecole de la Saïda a multiplié les actions sur des thèmes variés tels que la biodiversité, les déchets ou l’alimentation. Au fil des années, s’est dessiné un projet de reconstruction de l’école abritée dans un bâtiment vieillissant. En cohérence avec le projet mené dans l’ancienne l’école et sa propre politique environnementale, la Mairie de Paris a choisi de faire de la nouvelle école un bâtiment exemplaire en matière de développement durable.

Ce projet de reconstruction a été un véritable support pédagogique pour les enseignants. Le travail sur les maquettes était de ce point de vue très intéressant. Les éco-délégués, impliqués dans la gouvernance du projet, ont développé des nouvelles compétences. Ils ont été associés à toutes les étapes, de la réflexion jusqu’à la réalisation de leur nouvelle école. Ils ont joué un rôle de citoyen et ont participé à réinventer leur quartier.

Tous les acteurs de la communauté éducative, et plus particulièrement les élèves, ont été associés à la réflexion dès la phase conception de la nouvelle école. Leurs propositions ont été intégrées au cahier des charges du futur bâtiment et ils ont même été invités à se prononcer sur les propositions des architectes retenus dans le cadre d’un appel d’offre.

Après quelques années de travaux, l’école a emménagé dans les nouveaux locaux. L’établissement est aujourd’hui un bâtiment écologique modèle, le premier édifice municipal labellisé basse consommation (BBC), avec 200 m² de panneaux photovoltaïques installés. La végétation y tient une place majeure, avec des plantations sur la toiture, des façades végétalisées, et un vaste jardin pédagogique.

Le jardin pédagogique fournit dorénavant la cantine en fruits et légumes frais tout au long de l’année. Les panneaux photovoltaïques permettent de couvrir près de 40% des besoins en eau chaude sanitaire. Enseignants et élèves s’appuient dorénavant sur les atouts de leurs locaux pour poursuivre leurs projets sur la biodiversité (aménagement des espaces verts avec nichoirs et hôtel à insectes) ou sur les solidarités (ateliers avec des personnes en situation de handicap).