Point 1 : Qui sont les membres de l’éco-comité ? Combien de fois se réunit-il ? 

L’éco-comité rassemble une équipe diversifiée tous les deux à trois mois : le directeur de l’établissement, trois enseignantes, quatre élèves (CM1-CM2), le concierge, ainsi que des membres de l’exécutif communal et de l’UAPE (Unité d’accueil pour écoliers, structure parascolaire). 

Les élèves, élus après une campagne électorale où ils et elles ont présenté leurs motivations à leurs camarades, se sont pleinement investis dans les réunions et les actions, y compris en dehors du temps scolaire. Les enfants non retenus pour l’éco-comité ont également été impliqués dans le projet, notamment lors des différentes chasses au gaspillage, renforçant ainsi la participation collective. 

Point 2 : Comment avez-vous réalisé le diagnostic ? Comment avez-vous choisi les éléments sur lesquels enquêter ? Comment avez-vous collecté les données chiffrées pour mesurer tout au long de l’année l’avancée de votre projet ?  

Pour débuter le diagnostic, l’éco-comité a analysé la situation initiale. Cette réflexion a été suivie d’une chasse au gaspillage organisée avec l’éco-comité élargi, permettant aux élèves de réaliser leurs premières mesures et de se familiariser avec divers instruments comme les wattmètres et les thermomètres. 

Parallèlement, des mesures spécifiques ont été mises en place : des wattmètres ont été installés sur les tableaux blancs interactifs des classes et sur les imprimantes de la salle des professeurs. Pour analyser les variations de température, les élèves ont effectué des relevés à différents moments de la journée sur plusieurs semaines, offrant ainsi une vision précise et complète des consommations énergétiques. 

Point 3 : Comment avez-vous identifié les actions à mettre en place dans votre établissement ?  

Suite aux mesures réalisées, l’éco-comité a proposé plusieurs solutions pour réduire le gaspillage. Pour l’eau, des devis ont été demandés afin de remplacer les robinets par des modèles activables. La sensibilité des capteurs d’éclairage dans les couloirs a été ajustée et leur utilisation optimisée. Des minuteurs ont été installés pour gérer la consommation électrique, et un devis pour des panneaux solaires a été demandé. 

Pour valoriser les bonnes pratiques, des affiches ont été créées, mettant en avant l’extinction régulière des tableaux interactifs et des éclairages inutilisés. 

Les élèves de l’éco-comité ont ensuite animé des ateliers d’1h30 dans les classes. Après une introduction théorique menée par le personnel enseignant sur la consommation énergétique et les unités de mesure, ils et elles ont présenté les instruments de mesure, partagé leurs constats et proposé des actions concrètes pour économiser l’énergie. 

Point 4 : Quel est le délai entre les indicateurs initiaux et finaux ? Sur quelles thématiques avez-vous constaté des améliorations sur le long terme ?   

Les actions menées ont permis aux élèves de comprendre l'importance des petits gestes au quotidien. Ils et elles ont également pris conscience du problème posé par les robinets non réglables et ont adopté des pratiques astucieuses pour y remédier : attendre un camarade pour appuyer ensemble sur le bouton et remplir leurs verres en même temps, ou encore utiliser une carafe pour approvisionner toute la classe. Ces solutions simples mais efficaces illustrent leur engagement à réduire le gaspillage. 

Point 5 : Des liens ont-ils été faits de façon régulière entre le projet et les différentes disciplines enseignées ?    

Dans le domaine des sciences de la nature, le projet a permis de travailler l’objectif du plan d’étude : « Explorer des phénomènes naturels et des technologies à l’aide de démarches expérimentales ». Lors de la chasse au gaspillage, les élèves ont formulé des hypothèses, utilisé divers instruments de mesure et tiré des conclusions. 

En français et en musique, les élèves du cycle 2 ont créé l’éco-code en réécrivant les paroles d’une chanson, et ont ainsi travaillé sur la poésie (nombre de pieds dans un vers) et synthétisé leurs apprentissages en quelques phrases. 

Point 6 : Par quel biais avez-vous communiqué en interne ? En externe ? 

Pour mobiliser personnel enseignant et élèves, plusieurs actions ont été réalisées : chasse au gaspillage, création de l’éco-code, d’un slogan et d’affiches valorisant les bons comportements, ainsi que des présentations régulières des étapes et avancées du projet lors des séances de centre. 

L’exposition organisée a marqué un temps fort en matière de communication. L’éco-comité y a présenté les différentes phases du projet à travers des affichages : traces écrites, relevés et retours d’activités. Cet événement a permis à toute la communauté éducative de découvrir non seulement le fonctionnement du bâtiment scolaire (géothermie, mesures en direct), mais aussi le travail en coulisses des membres de l’éco-comité, comme la réalisation de devis et la proposition d’améliorations. 

Point 7 : Comment les élèves ont participé à la réalisation de la (ou des) création(s) collective(s) ?  

Les élèves de l'éco-comité ont proposé de réaliser des sketchs mimés et des chansons pour encourager les bons comportements. Les élèves de l'éco-comité, avec leurs camarades de classe ont changé les paroles pour l’adapter au projet réalisé.