Les élèves animent l’éco-comité avec l’aide des personnels enseignants
Le collège Alfred Sisley est inscrit au programme Eco-Ecole depuis 2014. Depuis que Mathilde Rivalain et Julie Cogan ont repris le flambeau du projet Eco-Ecole, les éco-volontaires du collège (15 élèves) se réunissent avec les référentes tous les lundis en petits groupes par thématique pour échanger autour des actions à mettre en place pour rendre leur établissement plus respectueux de l’environnement.
Le groupe des éco-volontaires du collège Alfred Sisley de l’Île-Saint-Denis se réunit tous les lundis pour faire avancer le projet de développement durable de l’établissement. Il est composé d’une quinzaine d’élèves accompagnés par les référentes développement durable : Mathilde Rivalain, professeure de sciences de la vie et de la terre et Julie Cogan, conseillère principale d’éducation.
En plus des réunions hebdomadaires des éco-volontaires, des réunions de pilotage du projet ou éco-comité sont réalisées 3 fois par an. Ces éco-comités permettent de prendre les grandes décisions relatives au projet Eco-Ecole de manière participative. L’éco-comité du collège Alfred Sisley est composé d’une dizaine d’éco-volontaires, des référentes développement durable (professeure de SVT et CPE), de membres du personnel de nettoyage, de la professeur documentaliste, d’une représentante de la mairie de L'Ile Saint Denis, d’une représentante de l’Éducation nationale de la Circonscription Saint Ouen/l’Île-Saint-Denis, du proviseur principal, et d’une personne de l’association Fun être sur l'Île.
L’ordre du jour est préparé à l’avance par les élèves avec l’aide des référentes développement durable. La répartition des prises de parole des élèves est également définies en amont, lors des réunions hebdomadaires du lundi. Il y a notamment pour chaque éco-comité deux élèves médiateurs et médiatrices et deux animateurs et animatrices. Les comptes -rendus sont publiés ensuite sur le journal du collège.
Les éco-volontaires, organisés par groupe de thématique, présentent au moment des éco-comités leurs propositions d’actions et font remonter leurs questions. Les adultes référents dans leur domaine leur font part de ce qui est réalisable ou non. Les intervenants extérieurs à l’établissement sont également présents pour orienter et trouver des solutions si les actions semblent compliquées à réaliser.
La préparation de l’ordre du jour de la réunion comme l’animation des éco-comités est gérée par les élèves. La préparation en amont de l’éco-comité, avec l’appui des référentes développement durable, de l’ordre du jour, la répartition des rôles et des prises de parole facilitent la participation des élèves.
Lors de l’éco-comité du 11 décembre par exemple, différents sujets ont été abordées :
• Déchets : les élèves souhaitent améliorer le tri, car les déchets ne sont pas jetés dans les bonnes poubelles. Ils souhaitent mettre des affiches sur les poubelles pour faciliter la compréhension. Ils ont également mentionné le fait de réutiliser le papier jeté dans la poubelle à papier pour en faire du papier brouillon par exemple. Ils doivent demander à la commune l’autorisation de mettre des pancartes sur les poubelles.
• Cleanwalk : les élèves souhaitent faire une compétition de cleanwalk sur l’Île-Saint-Denis pour nettoyer le Parc départemental en janvier pendant le cours d’EPS avec tous les 3e. L’objectif étant de créer du lien. La mairie peut leur prêter du matériel pour faire des cleanwalk.
• Biodiversité : ils souhaitent installer un potager, un hôtel à insectes, une ruche et également des fleurs car il n’y a pas assez de plantes et d’insectes au sein de l’établissement scolaire. Le potager servira pour des “déjeuners solidaires”. L’association “l’autre champ” peut les aider à contacter une pépinière et un apiculteur ou une apicultrice notamment pour les ruches.
• Alimentation : ils souhaitent mettre en place un “petit déjeuner solidaire” tous les jours de 7h20 à 7h45 pour les élèves qui n’ont pas l’occasion ou la possibilité d’en prendre. Ils souhaitent le mettre en place en faisant une enquête pour savoir si les élèves mangent le matin ou non, si oui quel genre de petit déjeuner etc. Ils pensent également à mettre en place un système “petite faim” et “grande faim” pour les déjeuners à la cantine. L’idée serait de faire une table à don pour les produits non consommés et de les récupérer pour le petit déjeuner le lendemain. Le proviseur doit voir si c’est possible notamment par rapport à la réglementation des différents aliments.
Ils souhaitent mener des actions au-delà de l’établissement scolaire comme la cleanwalk pour sensibiliser d’autres personnes qui ne sont pas encore engagées pour le développement durable.
Découvrez l’actualité du programme Eco-Ecole : évènements, nouveaux outils, résultats de la labellisation…
Nous utilisons des cookies et technologies similaires tiers ou non pour améliorer votre expérience, la diffusion des contenus et publicités personnalisés par notre enseigne ou par des partenaires au regard de vos centres d’intérêts, effectuer des études afin d’optimiser nos offres. En cliquant sur « Accepter », vous acceptez le stockage de cookies sur votre appareil. En savoir plus