Quand une petite école rurale d’Île-de-France rencontre une école canadienne au cœur d’une grande ville, cela donne un projet de jumelage riche en découvertes et en échanges. Retour sur le jumelage de l’École des Hameaux à Haravilliers et de Trillium Public School en Ontario. 

Qui sont les établissements jumelés ? 

Comment le jumelage a-t-il été initié ? 

Le projet a débuté simplement, par une correspondance par e-mail et des échanges de photos. Rapidement, les deux écoles ont souhaité aller plus loin et ont lancé un projet commun : la création d’un potager scolaire. 

Trillium Public School possédait déjà des plantations autour de l’école, pensées pour attirer les papillons monarques, une espèce migratrice emblématique. Des bacs remplis de fleurs spécifiques sont mis à disposition des élèves. En parallèle, les élèves de l’École des Hameaux ont commencé à aménager leur propre potager. Ce projet partagé a donné une dimension concrète et collaborative au jumelage. 

Quelles découvertes ont marqué les élèves ? 

Ce jumelage a permis aux élèves de Haravilliers de découvrir un monde très différent du leur. Ils ont été impressionnés par l’existence de grandes villes comme Kitchener, bien plus peuplées que leur village. Mais ce qui les a le plus fascinés, c’est la neige, omniprésente en hiver au Canada, et toutes les activités qui y sont liées : batailles de boules de neige, jeux avec des pelles… Des choses qu’ils voient rarement chez eux ! 

Un autre aspect marquant a été la réflexion autour de leur propre environnement : comment présenter leur école, leur village, leur quotidien à des enfants vivant à des milliers de kilomètres dans un cadre si différent ? 

Auriez-vous un conseil pour d’autres enseignants qui souhaiteraient se lancer dans un jumelage ? 

L’équipe de l’École des Hameaux insiste sur deux points essentiels : 

1. Le contraste des environnements est une vraie richesse pédagogique. Il permet aux élèves de mieux comprendre la diversité des modes de vie dans le monde. 

2. La langue peut être un frein. Il faut penser à des moyens d’adaptation (traductions simples, photos, vidéos, activités visuelles…) pour que les équipes éducatives et les élèves puissent vraiment communiquer et se comprendre. 

Malgré les défis, ce type de projet est extrêmement formateur. Il stimule la curiosité, développe l’ouverture culturelle, et donne du sens aux apprentissages. 

Et maintenant, quelle suite pour ce jumelage ? 

Les deux écoles souhaitent poursuivre leurs échanges et observer ensemble les effets des saisons sur leurs environnements respectifs. Elles espèrent également comparer les jeux d’enfants pratiqués à différentes périodes de l’année, de part et d’autre de l’Atlantique.